Search for more travel tips

QUE S´EST-IL PASSE A SOSH HIGHLIGHT ?

sosh-main-image

Si vous étiez entré la semaine passée dans Generator Paris, vous auriez remarqué quelque chose de particulier.

Des gens avec des skateboards sous le bras bougeaient dans toutes les directions, comme si une convention de skateboards avait lieu dans la ville. Ce qui n´est pas loin de la vérité.

C´est parce que nous nous sommes associés avec Sosh Highlight, une compétition de skate et vidéo qui donne l´opportunité aux skaters non-professionnel de lutter contre six autres skaters professionnels. Generator est devenu leur siège officiel, et chaque compétiteur, vidéaste et photographe, armés uniquement de leur smartphone, s´aventurent chaque jour dans la ville pour filmer des métrages pour leurs éditions finales. Pour gagner le concours, ils doivent produire le film le plus créatif, stylisé et original. Ensuite, le samedi, les efforts de chaque équipe seront diffusés sur le grand écran dans Le Club.



Arrivé à Paris le jour avant le principal événement, je suis descendu à Voltaire et je me suis uni à Sam Partais, Bastien Duverdier, Robin Bolian et leurs équipes. Il y avait là un robuste rebord, duquel Bolian était sur un rail en train de sauter pour retomber sur un toboggan. Après quelques essais, il y réussi. Un truc de plus dans la boîte. Plus tard durant l´après-midi, le temps se faisait cours. Dans 24 heures ils seraient préparés pour montrer leurs éditions aux juges. Mais l´ambiance n´était pas celle de panique ou de tension. C´ était leur dernier jour pour filmer et ils en profitaient au maximum.

Une fois le spot à Voltaire ayant été suffisamment détruit, nous nous sommes entassés à l´arrière d´une vieille VW banger. Elle était d´un bleu brillant, avec « Sosh Highlight » écrit d´un côté, et c´était incroyablement inconfortable, mais pas sans charme. Le van que vous pouviez voir deux pâtés de maison plus loin, zoomait dans la ville jusqu´au prochain spot. En l´occurrence, c´était juste en face de Generator.

La place (photo en dessous) ressemblait à une station spatiale de haute sécurité. Derrière une haute barrière, par-dessus laquelle vous devez sauter, se trouvait une butte blanche géante, comme si c´était une balle de golf coupée en deux et placée en face d´un bâtiment municipal. Passer sur cette bête serait impressif, et sûrement le bijou de la couronne d´une édition finale. Le skater Sam Partaix de 28 ans l´avait carrément en vue.



Mais le hic de ce spot, comme le savaient parfaitement les skaters, c´est qu´il y avait un coup dur ; les gardes de sécurité à l´œil d´aigle ne jouent pas. Ce qui signifiait que Sam devrait se précipiter sur la place, faire son kick-flip et – croisons les doigts – descendre cette chose sans tomber de sa planche. Et bien sûr, juste quelques minutes après son arrivée, le rapide garde de sécurité arrivait en boitillant et en bougeant son doigt en direction de Sam et des caméras. Mais cela ne stoppait pas Sam d´essayer. Il faisait son kick-flip, descendait la butte blanche géante, et presque – presque – s´en allait sans accrochage. L´écope, qui résultait en une éraflure rouge toute puissante sur la hanche de Sam, était suffisamment dangereuse pour apparaître dans l´édition, sans aucun doute.



Malgré s´être fait jeter dehors, et malgré la claque de Sam, les esprits étaient vivants. Le soleil brillait encore et il restait des spots à abattre. Suivant : un potentiellement rail casse couilles au coin de Generator. Robin Bolian de 17 ans, sponsorisé par Element et ABS Skateshop, était préparé pour le challenge. Après s´être échauffé, Robin commençait à essayer quelques trucs qui lui donneraient quelques applaudissements la nuit suivante : un énorme mouvement en arrière. Il le réussi deux fois, le deuxième était juste parfait pour la vidéo. Et ensuite le jour était fini.

Le lendemain, après le concours du meilleur truc en face de Generator où Charles Collett performait un énorme flip face avant, le principal événement finalement se déroulait. Du sang, de la sueur (et possiblement des larmes) ont clairement coulé pendant la semaine de travail. Mais en jugeant par les applaudissements tapageurs que recevait une partie particulière, il y avait un clair gagnant : Jarne Verbruggen de 23 ans, sponsorisé par Nike (crédit pour le filmeur : Phil Zwijsen). L´espiègle prémisse de son film était plus que suffisante : c´est un homme célibataire dans la Cité de l´Amour ayant des problèmes avec les femmes, mais qui ensuite se rend compte que son réel amour c´est son skateboard. Dans cette lettre d´amour à Paris et au skateboarding, les harmonieuses qualités de Verbruggen sur sa planche sont mises en évidence lorsqu´il attaque les bords du trottoir au dehors du Palais de Tokyo et saute des ensembles d´escaliers géants comme si c´était un jeu d´enfant. En regardant sa partie, c´était comme si on regardait un spectaculaire feu d´artifices, tous les oohs et ahhs et les acclamations du publique. Tout le monde a aimé.



Ben Botta et Benjamin Ortega, une équipe avec un joker, prenait la seconde place, pendant que la troisième place était pour une partie remarquable de Bastien Duverdier et Jérémy Hugues, dans laquelle Bastien pousse un bébé dans une poussette dans Paris en même temps qu´il performe des cascades dingues. Les gens étaient à bout de souffle en le regardant mettre le feu dans les rues avec une capacité sur sa planche qui semble sans effort.

Après la projection, les gagnants étaient invités à hisser leurs chèques géants. Les gagnants de la première place Jarne Verbruggen et Phil Zwijsen emportaient €3000, plus une nuit dans une chambre jumelle à Generator Copenhague, Venise ou Amsterdam ; les gagnants de la deuxième place Ben Botta et Benjamin Ortega emportaient €2000, plus une nuit dans une chambre jumelle à Generator ; et les gagnants de la troisième place Bastien Duverdier et Jérémy Hugues emportaient €1000. Toutes les équipes ont reçu un ¡Phone 6, un sac de bienvenue de SOSH avec un skateboard, un T-shirt et des accessoires pour Smartphone. Ensuite c´était fini. Les verres résonnaient. Le DJ faisait tourner des disques. La nuit passait.

ARTICLES LIÉS